La cigarette qui nous fume
- Gabriella
- 24 août 2019
- 1 min de lecture
Le mégot, vous savez, ce bout de cigarette restant après que l'on ait fumé, qui décore les rues de nos villes tel une nouvelle forme d'art contemporain, pollue autant les océans que le plastique. Pour ne pas faire de jaloux, il pollue également les sols. Il met au minimum 12 ans avant de se décomposer dans la nature, à cause de son filtre qui est constitué d'acétate de cellulose, un plastique issue de la modification chimique de la cellulose. On ne se penche pas assez sur l'effet des cigarettes sur l'environnement, alors qu'un seul mégot à lui seul, libère plus de 2500 composants chimiques différents dans la nature et pollue 500 litres d'eau. Mais il ne s'arrête pas là, loin de là, il se trouve qu'il est difficilement recyclable. A cause de toutes les substances chimiques qu'il renferme, il doit d'abord être dépollué avant de pouvoir être recyclé.
La solution à ce problème, en amont, serait de fabriquer des filtres biodégradables. Mais en aval nous devrions tous jeter nos mégots dans une poubelle. Ça ne coûte rien, c'est un geste facile et simple. Le "fumer tue" à l'arrière des boites de cigarettes n'a jamais empêché personne de fumer, mais j'espère que mon article permettra à certains de ne plus jeter leurs mégots par terre.
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Environnementalement vôtre.
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